Les hommes que voyez sur ce blog ne signifie pas qu'ils sont Gay mais Simplement des beaux hommes et que j ai aimé leurs reflets
mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
En fermant les yeux j'éjacule Dans un puissant jet majuscule
Masturbation (Jean Cocteau)
Ce n'est pas à cause du fisc
Qu'à mon réveil je suis plus raide
Qu'un clocher ou un obélisque
Un cheval que le rut obsède
Je me sens frustré et je bisque
De n'avoir pas à mes côtés
Le cul expert en volupté
D'une accommodante odalisque
Je ne peux remettre à demain
Je sais me servir de mes mains
Et tel une alerte infirmière
J'enfonce un doigt dans mon derrière
Je soupèse mes couilles fermes
Bien arrondies gonflées de sperme
C'est à peine si je m'étonne
Que la gauche un peu plus ballonne
Avant de trouver le tempo
Je me libère le pénis
En tirant doucement la peau
Jusqu'à la toison du pubis
Mon gland se gonfle et se redresse
Je mouille alors mes doigts agiles
Je le chatouille et le caresse
Comme un potier tourne l'argile
Je vais et viens le long du frein
Avec un doigt vif et serein
Que je calme et que je retiens
En bon branleur épicurien
J'ai humecté ma paume rose
Qui glisse sur mon abricot
Dans un mouvement virtuose
Allegretto ma non troppo
Mes mains fermées sur mon pénis
De haut en bas vont et coulissent
Comme un anus ou un vagin
Que je pénétrerais sans fin
En fermant les yeux j'éjacule
Dans un puissant jet majuscule
Qui envoie vers le ciel ma sève
Mieux que le jet d'eau de Genève
Ce n'est pas à cause du fisc
Qu'à mon réveil je suis plus raide
Qu'un clocher ou un obélisque
Un cheval que le rut obsède
Je me sens frustré et je bisque
De n'avoir pas à mes côtés
Le cul expert en volupté
D'une accommodante odalisque
Je ne peux remettre à demain
Je sais me servir de mes mains
Et tel une alerte infirmière
J'enfonce un doigt dans mon derrière
Je soupèse mes couilles fermes
Bien arrondies gonflées de sperme
C'est à peine si je m'étonne
Que la gauche un peu plus ballonne
Avant de trouver le tempo
Je me libère le pénis
En tirant doucement la peau
Jusqu'à la toison du pubis
Mon gland se gonfle et se redresse
Je mouille alors mes doigts agiles
Je le chatouille et le caresse
Comme un potier tourne l'argile
Avec un doigt vif et serein
Que je calme et que je retiens
En bon branleur épicurien
J'ai humecté ma paume rose
Qui glisse sur mon abricot
Dans un mouvement virtuose
Allegretto ma non troppo
Mes mains fermées sur mon pénis
De haut en bas vont et coulissent
Comme un anus ou un vagin
Que je pénétrerais sans fin
En fermant les yeux j'éjacule
Dans un puissant jet majuscule
Qui envoie vers le ciel ma sève
Mieux que le jet d'eau de Genève
mardi 21 février 2012
lundi 20 février 2012
dimanche 19 février 2012
samedi 18 février 2012
Sodome ou la recherche de la queue perdue
A Sodome*
Il y a des hommes
Qui s'aiment sens dessus dessous
Ils ne sont pas très économes
Mais savent joindre les deux bouts
Ils vous expliqueront que Dieu
En imaginant les garçons
Les avait dès les origines
Dotés par devant d'une pine
Et par derrière d'une queue
Ainsi que l'a écrit Darwin
Si l'homme a préservé sa pine
Il n'a pas pu le malheureux
Eviter de perdre sa queue
La plus aimable des manières
Pour pallier sa disparition
C'est donc de baiser par derrière
Et de se remettre au cul
la belle queue qu'on a perdueLa plus aimable des manières
Pour pallier sa disparition
C'est donc de baiser par derrière
Et de se remettre au cul
la belle queue qu'on a perdue
A Sodome
Il y a des hommes
Qui ont récupéré la queue
Que Dieu avait prévue pour eux
Je vais le dire au pape à Rome
*La sodomie est la pratique sexuelle la plus risquée pour la transmission du sida.
vendredi 17 février 2012
Rentre en ton prépuce, lent Comme un dieu dans son nuage,
Gland point suprême de l'être
De mon maître,
De mon amant adoré
Qu'accueille avec joie et crainte,
Ton étreinte
Mon heureux cul, perforé
De mon maître,
De mon amant adoré
Qu'accueille avec joie et crainte,
Ton étreinte
Mon heureux cul, perforé
Tant et tant par ce gros membre
Qui se cambre,
Se gonfle et, tout glorieux
De ses hauts faits et prouesses,
Dans les fesses
Fonce en élans furieux.
Nourricier de ma fressure,
Source sûre
Où ma bouche aussi suça,
Gland, ma grande friandise,
Quoi qu'on en dise
Quelque fausse honte, or, çà,
Qui se cambre,
Se gonfle et, tout glorieux
De ses hauts faits et prouesses,
Dans les fesses
Fonce en élans furieux.
Nourricier de ma fressure,
Source sûre
Où ma bouche aussi suça,
Gland, ma grande friandise,
Quoi qu'on en dise
Quelque fausse honte, or, çà,
Gland, mes délices, viens, dresse
Ta caresse
De chaud satin violet
Qui dans ma main se harnache
En panache
Soudain d’opale et de lait.
Ce n’est que pour une douce
Que je t’invoque aujourd’hui
Mais quoi ton ardeur se fâche...
Ô moi lâche !
Va, tout à toi, tout à lui,
Ton caprice, règle unique.
Je rapplique
Pour la bouche et pour le cul
Les voici tout prêts, en selle,
D’humeur telle
Qui te faut, maître invaincu.
Puis, gland, nectar et dictame
De mon âme,
Rentre en ton prépuce, lent
Comme un dieu dans son nuage,
Mon hommage
T’y suit, fidèle — et galant.
Paul Verlaine 1891
jeudi 16 février 2012
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